DES VIES D'OISEAUX de Véronique Ovaldé
Ça aurait pu être bien cette histoire de femmes qui étouffent dans leur carcan de vie bourgeoise, ça aurait pu. Alors quoi ? Je crois que les personnages ne m'ont pas convaincue, un peu comme s'ils étaient les caricatures grotesques de ce qu'ils sont censés représenter, le flic sauveur, la femme soumise et malheureuse, le mari mâle alpha et la fille fugueuse. Pas du tout attachants, comme vides, agités entre des lignes qui ne racontent pas grand chose. Puis, il y a eu ce passage page 185, une digression vers une partie de chasse aux bisons qui dérape et le temps d'un chapitre, je me suis laissée embarquer dans d'autres mots, un épisode en décalé, salé à souhait. Et c'est tout. Le chapitre suivant m'a engourdi à nouveau. Je me donne une petite semaine pour avoir oublié ce livre.
Éditions de l'Olivier (2011)
236 pages
L'AUTEURE
Publie en 2000 un premier roman, Le Sommeil des poissons. En 2002, elle signe, avec Toutes choses scintillant, une seconde œuvre remarquée. Elle publie en 2005 Déloger l'animal. Dans son roman Et mon coeur transparent sorti en 2007, Véronique Ovaldé réussit de nouveau à créer un univers singulier.