ANTHOLOGIE DES DYSTOPIES de Jean-Pierre Andrevon

Publié le par Laetitia De Guiche

 

Pour moi, il y a eu pour commencer ℕ𝕚𝕠𝕦𝕣𝕜 de Stefan Wul (1957), j'étais une collégienne et je découvrais le genre avec l'enfant Noir parcourant un monde post hiver nucléaire. Puis, en suivant, il y a eu ℝ𝕒𝕧𝕒𝕘𝕖 de Barjavel (1943), la fin de l'électricité, des incendies gigantesques et la création d'une nouvelle société. Une révélation littéraire dans ma vie de jeune lectrice qui modifiera ma propre vision du monde. Depuis, j'en ai lu beaucoup.

« Dictatures totalitaires, règne des écrans, apocalypses nucléaires, rébellion des machines, catastrophes climatiques, famines poussant à l'anthropophagie, abrutissement des masses par le consumérisme ou par le jeu, eugénisme, clonage... Depuis plus de cent ans, la dystopie s'est montrée d'une inventivité fascinante dans l'imagination de futurs malheureux. » (4ème de couv')

La dystopie comme un moyen de réflexion sur nos propres sociétés, la dystopie dont la frontière entre la réalité de notre présent et un futur imaginé devient de plus en plus poreuse.

Vendémiaire (2020)
336 pages

 

L'AUTEUR
Jean-Pierre Andrevon est un écrivain de science-fiction. En 1983, il publie Le travail du furet, adapté pour la télévision en 1994, puis en bande dessinée, trois albums entre 2004 et 2007 avec des dessins d'Afif Khaled.
En 1990, il reçoit le Grand Prix de la science-fiction française pour Sukran. En 2006, il publie Le Monde enfin, qui reçoit le prix Julia-Verlanger.
En 2014, il donne dans la poésie avec le recueil Obstinément des femmes, des chats et des oiseaux.

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