LA PLANÈTE DES SINGES de Pierre Boulle
Cet été, je suis allée au cinéma voir La planètes des singes : suprématie. Pas un véritable choix de ma part, mais j’y étais. Pas de véritable exaltation non plus, mais j’y étais. Et je sais gré à ce film de m’avoir ramenée vers ce livre déterminant. Je pourrais te faire l’historique de ma relation intime avec la planète des singes, je pourrais te parler de la trace tenace que m’a laissée le premier film tourné en 1968 avec Charlton Heston, je pourrais te dire que Pierre Boulle a eu un gros impact sur la lectrice que je suis aujourd’hui, mais je vais juste te rappeler que ce roman existe. J’ai envie de rendre un petit hommage à ce grand livre pourtant assez court que j’ai relu cet été avec la même fièvre que du haut de mes quinze ans.
Jinn et Phyllis s’offrent un voyage en amoureux dans l’espace. Ils sont au milieu du vide dans leur voilier poussé par la pression des radiations lumineuses. Phyllis aperçoit alors un objet flottant dans l’espace, un objet tel une bouteille à la mer dans lequel se trouve le récit extraordinaire d’Ulysse Mérou, explorateur de l’espace en l’an 2500.
Ulysse Mérou et ses deux compagnons, ainsi qu’un chimpanzé, étaient alors partis en expédition vers l’étoile Bételgeuse. S’approchant, ils aperçoivent une planète ressemblant étrangement à la Terre, ils décident de s’y poser afin de l’explorer…
A partir de là, tu te souviens de l’histoire incroyable qu’a vécu cet homme de l’espace et tu te souviens de cette planète dominée par les singes. Et si la mémoire te fait défaut, il ne te reste qu’à (re)lire, comme je l’ai fait, ce roman de science fiction inspiré par les travaux de Darwin et écrit en 1963, ce roman qui a inspiré les cinéastes américains qui, eux, ont privilégié une approche post-apocalyptique. Pierre Boulle est un génie, certes, mais me reste à jamais gravée en tête cette dernière image du film de Franklin J. Schaffner.
La planète des singes est un classique qu’il faut avoir lu.
Julliard (1963)
220 pages
L’AUTEUR
Pierre Boulle, né le 20 février 1912 à Avignon et décédé le 31 janvier 1994, est un écrivain français, ingénieur de formation (Supélec). En 1950, il se décide a écrire des romans, et c'est ainsi qu'il publie un roman d'aventures, Le Pont de la rivière Kwai en 1952 et un roman de science-fiction, La Planète des singes en 1963.